samedi 1 février 2014

The Lunchbox (VO : Dabba) - Ritesh Batra2013



Continuons benoîtement notre incursion au pays du korma et du khulfi avec, nouvelle année oblige, notre premier article sur un film culino-esthético-miam-miam : The Lunchbox !

Bon, l'histoire en 3 coups de cuillère à raïta :

Ila, femme au foyer de la classe moyenne indienne prépare tous les jours à manger pour son mari dans une cantine en métal (le fameux dabba/lunchbox) en espérant atteindre son cœur via son estomac et ce grâce aux conseils avisés de Auntie, sa voisine du dessus (qu'on ne verra jamais !) qui à l'odeur devine ce qui manque dans ses plats et qui par un ingénieux système de panier-ascenseur lui fournit les ingrédients manquants.


moto-taxiclette à dabba 

fenêtre par laquelle Auntie monte et descend son panier

Comme de juste ledit mari est un blaireau de première qui ne finit pas les délicieux vindaloo de son épouse aimante et va sans doute voir ailleurs si l'herbe n'est pas plus verte et le tandoori plus épicé.

Bref, par un (mal)heureux concours de circonstance, le dabba d'Ila est envoyé à Saajan Fernandez, un comptable proche de la retraite, veuf, et à l'humour obtus pour les 3/4 de ses collègues, qui vivote en regardant de vieilles K7 vidéo de série à l'eau-de-rose made in Bollywood que sa femme affectionnait.


My godness, ça sent rudement bon dis-donc !

Notre comptable n'en revient pas et crois d'abord que son habituel boui-boui a changé de cuistot, et c'est en allant les féliciter qu'il comprend que son Bocuse perso se trouve ailleurs (c'est d'ailleurs l'ingrat mari d'Ila qui va se taper tout le long du film le curry de chou-fleur du boui-boui qui en réponse aux félicitations de Mister Fernandez en a fait son plat fétiche, et ce au grand dam de ses intestins mais bon, on versera pas de larmes sur son sort !)


Mais si j'ai pas mangé de chou-fleur et qu'ils m'ont préparé du chou-fleur ?…

c'est ainsi que débute la correspondance lunchboxienne entre Ila et Saajan, qui permettra à chacun de faire un bilan sur sa vie, ses espérance et ses regrets.


Bon, je la mets avec les naan sinon ça va être plein de sauce

je n'en dirait pas plus à part que ça vaut vraiment le coup de le regarder, et puis big up à Aslam Sheikh, le petit jeunot qui est sensé remplacer Saajan et qui s'accroche comme une moule de bouchot à son, bin, bouchot, (ou ici à Saajan qui est supposé le former) avec l'enthousiasme d'un chaton shooté à l'herbe à chat, qui ne pigne rien à la compta, qui adore sa femme sauf qu'ils sont pas mariés et que ce boulot de comptable c'est pour impressionner le futur beau-papa et en plus qui découpe ses légumes dans le train sur ses feuilles de compta, parce que tenez-vous bien, IL CUISINE POUR MADAME !!! ça mérite bien un triple salto big up de la mort pour le ptit Aslam ça, non ?


Alors si je te donne une demi-banane est-ce que tu me donnerais un peu de ces odorants pakoras que je hume douloureusement depuis que tu a ouvert ton diabolique dabba ?

Regarde mes yeux de chat potté et mon sourire de futur beau-fils qui assure trop, haha, verrais-je votre commissure droite se décrisper un brin Mister Fernandez ?!


Et puis pour finir, voici un petit florilège des différentes affiches :

version officielle indienne si je ne m'abuse

version amateur de boustifaille

version fleur-bleue aka je suis qu'un stagiaire et je maîtrise pas encore photoshop

 version française comme je l'ai vu

version triangle amoureux alors que le mari apparaît 3 min dans tout le film

version US violette (pourquoi ?)


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